L’histoire de la salle des Promotions

L’édification du pavillon Camille-Roy débute le 21 septembre 1854. Celui-ci devient rapidement le bâtiment central de l’Université Laval, et est défini comme une œuvre phare de l’architecte Charles Baillargé, issu de la famille-dynastie de sculpteurs et d’architectes Baillargé. 

Le pavillon central est, à l’époque, le plus grand édifice de Québec. À ses débuts, la salle des Promotions est utilisée pour de nombreuses activités, et en raison de son lustre majestueux, sa renommée dépasse largement la sphère universitaire.  

En 1945, pour des raisons de revenus, le Séminaire de Québec se retire graduellement de la gestion de l’Université Laval. Ce retrait est accentué par les conclusions du rapport Parent, au début des années 1960. La séparation des deux Institutions devient officielle en 1971. L’année suivante, l’Université quitte le Vieux-Québec vers le campus de Sainte-Foy. Le pavillon Camille-Roy devient propriété du Petit Séminaire de Québec. À cette époque, le pavillon porte le nom de « Pavillon du Collégial » et la Salle sert principalement d’auditorium et de salle de théâtre. En 1999, avec la fin de l’enseignement collégial au Petit Séminaire, le bâtiment désaffecté repasse sous le contrôle du Séminaire de Québec

Plus récemment, le Séminaire de Québec lance un vaste chantier de remise à niveau visant à l’équiper des plus récentes mises aux normes technologiques et mécaniques, tout en préservant son lustre et son cachet patrimonial. Le Séminaire veut alors rendre cette Salle accessible au public, et faire rayonner son œuvre auprès de la population.

Une panoplie d’événements furent organisés à la salle des Promotions au fil du temps : lectures publiques, conférences, soirées littéraires, concerts, pièces de théâtre, cinéma, présentations scientifiques. D’autres activités plus solennelles témoignent également du prestige et de l’importance de la Salle, comme l’accueil du prince de Galles le 22 août 1860, du duc d’York en 1901, du président de la République française Vincent Auriol en 1951 et du général Charles de Gaulle en 1960.